Un contexte moins favorable aux taux d’intérêt

Alors que les taux de crédit immobilier étaient restés stables entre janvier et février et avaient même connu une légère baisse par rapport à décembre, le contexte géopolitique a fait remonter légèrement les taux. Notre agence immobilière de Fougères fait le point aujourd’hui sur cette remontée des taux d’intérêt immobilier.
Un contexte géopolitique qui impacte les taux de crédit immobilier
Si les deux premiers mois de l’année pouvaient faire espérer un maintien des taux en 2022, les choses ont évolué. C’est notamment à cause du contexte géopolitique qui invite à la prudence dans les analyses et les prévisions pour les mois à venir.
Le constat est simple, les taux moyens proposés par les banques ont pris entre 8 et 13 points selon les durées de crédit entre février et mars. Même si ceux-ci restent pour le moment encore très bas, une reprise à la hausse, bien qu'assez légère, s’est fait sentir par rapport au mois dernier :
Les taux moyens ont évolué de la façon suivante entre février et mars :
- 1,03% en mars pour 0,90 % en février sur 15 ans
- 1,16% en mars pour 1,05 % en février sur 20 ans
- 1,33% en mars pour 1,25 % en février sur 25 ans
Soit une hausse moyenne de 0,10% par rapport au mois dernier alors que les taux moyens étaient en revanche restés constants entre janvier et février et avaient même connu une légère baisse par rapport à décembre 2021.
Un contexte inflationniste qui menaçait déjà les taux pour 2022
Depuis le début du conflit en Ukraine, On observe une baisse des taux directeurs et notamment des OAT, les obligations d’Etat qui servent de référence pour les prêts immobiliers. Pour autant, les banques ont proposé début mars des barèmes à la hausse.
En effet, les taux des OAT auraient certainement augmenté à cause de l’inflation sans le contexte géopolitique qui force la banque centrale européenne (BCE) à ne pas agir comme elle l’aurait certainement fait pour contrer les effets de l’inflation.
Une très grande incertitude caractérise la période actuelle qui est en réalité une situation inédite rendant les prévisions plus que hasardeuses. La prudence s’impose donc.
Alors que la baisse des taux directeurs n’est pas répercutée par les banques dans leurs barèmes, rien ne permet de dire quelle sera la réaction de celles-ci dans les semaines et les mois à venir.
Compte tenu de la conjoncture inflationniste et géopolitique, la logique voudrait que les barèmes de banques continuent leur hausse progressive mais objectivement personne n’en a la certitude pour le moment.
Face à cette situation particulière, les candidats emprunteurs ne devraient pas forcément attendre une hypothétique baisse des prix immobiliers pour débuter leurs recherches car il est peu probable que les taux quant à eux baissent à nouveau.
En savoir plus :
- Le statut des animaux de compagnie dans un bail de location
- En cette période incertaine, l’immobilier reste une valeur sûre